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4 août 2011

Histoire approximative de l'Oisans : La vallée de la Romanche


Ca commence à Séchilienne.On dit « Sèche » et, comme son nom l’indique, c’est une ville d’eau. Enfin,… une future ville d’eau. L’imminence annoncée de l’éboulement de la montagne devrait bientôt offrir un joli lac aux Chichilins. Oui, les habitants de Sèche s’appellent comme ça, on ne doit pas se moquer.
Exercice de diction : Lâché du chalet, le chinchilla du Chichilin chie là.

Ensuite c’est Gavet, ancienne cité avicole célèbre par la renommée de ses oies. Le village s’appelait d’ailleurs Gavet les Oies jusqu’à qu’une blonde amie des animaux décrète que Gavet les oies ce n’est pas bien, et patati et patata, et use de ses relations pour que ce hameau s’appelle Gavet tout court. Curieusement personne n’a pas demandé de faire de même pour Trifouillis les Oies avec qui Gavet les Oies était jumelé.

Plus haut, c’est Rioupéroux, exemple d’urbanisme réussi ou un concepteur de génie a réussi à réunir une salle polyvalente, un club de rencontres et une maison des jeunes dans un lavoir couvert.

Livet, en amont, s’appelait Le Cou puisque situé juste un peu au dessus des Roberts.
Après Livet, on ne parle plus de la vallée de la Romanche, on est dans « La Plaine ».

.Bourg d’Oisans, auto proclamé « capitale de l’Oisans » ne doit sa renommée qu’au fait qu’il soit situé au pied de l’Alpe d’Huez. A part ça, rien ! …Ou plutôt si ! Un pont célèbre : Le pont Jacques Livet qui n’enjambe rien et au dessous duquel rien ne coule. C’est un haut lieu de vie à Bourg d’Oisans, on peut y pécher … des informations, des commérages ou des voix quand arrivent les élections. Pourquoi Jacques Livet ? L’urbaniste créateur de ce carrefour s’appelait il Jacques ? Habitait-il Livet ? Ce nom est il inventé ? Dans ce cas pourquoi pas "Sam Gavet" ou "Sarah Besse" ? Mystère !
A force de dire que Bourg d’Oisans mérite le détour, on a construit une déviation …qui permet de l’éviter.
Capitale un peu artificielle donc. Si l’on enlève Le Vernis, il reste quoi ? : 7 ou 8 hameaux plutôt anonymes, le Paradis étant situé au sud, comme d’habitude, mais sans la pauvreté qui d’habitude va avec.

Après Bourg, ça monte à nouveau, on attaque la Rampe des Commères avec son tunnel expérimental ou d’ingénieux ingénieurs ont réussi à placer deux trottoirs pour les piétons et une petite piste cyclable de 20 cm de large. Du grand art, merci à eux!

Même la route ignore le hameau du Garcin !... « Nul n’est prophète en son pays », les deux frères Garcin, Charles et Lazare, qui on donné leur nom au premier hameau de la Rampe des Commères sont peu connus en Oisans. Par contre, si l’on va à Marseille, Garcin Charles, tout le monde connaît .A Paris il en est de même pour Garcin Lazare.

Le Freney, un peu plus haut s’appelle ainsi parce que, au tout début de l’automobile, sur de nombreux panneaux à l’entrée du village on pouvait lire : « Freinez ». Quand il a fallut nommer le village, on a eu un nom tout trouvé. Cette portion de route était très dangereuse et l’on peut encore visiter un joli musée de la voiture accidentée à l’entrée du village.

Encore plus haut, c’est les Hautes Alpes, on se croit dans le sud, impression confirmée par la consonance tauromachique de Villar-d’Arène. Mais là on s’égare, on vient de quitter l’Oisans.
Pour conclure sur cette vallée de la Romanche, on peut dire que ses habitants sont multiples et bizarres mais, en tous cas, gagnent tous à être connus.

Bientôt nous visiterons une autre de ces vallées Uissanes qui ont toutes une histoire (approximative) propre.

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